Voyage intérieur - 2017
La peinture de Shahla Dadsetan procède d’une réflexion à la fois philosophique et scientifique sur les mouvements de l’univers, sur les métamorphoses de la matière qui le constitue, sur les forces qui le traversent.
Dans le processus de réalisation des tableaux, l’artiste utilise tous les moyens picturaux pour donner une visibilité et inviter à méditer le monde cosmique, cet au-delà des frontières du monde connu propice à notre imaginaire en dépit des découvertes scientifiques.
Sur un mode sériel, Shahla Dadsetan joue avec les éléments constitutifs de la peinture, le format, la couleur, la ligne. La série des toiles carrées repose sur le contraste noir / blanc. La matière picturale se fait matière vivante faite d’ombre et de lumière, évocatrice de la substance même de l’univers. Saisies dans le mouvement de leur circulation dans l’espace et le temps, des formes apparaissent entre surgissement et effacement, sortes de figures élémentaires consubstantielles au monde cosmique.
Dans une autre série de toiles, on retrouve la prédilection de Shahla Dadsetan pour le noir qui vient irradier par son intensité la couleur rouge, ce qui a pour effet de créer des tensions dans l’espace de la composition qui évoquent l’interaction de la « matière noire » avec d’autres éléments en constante métamorphose. La force expressive de la couleur ainsi que la force du geste dont on devine l’énergie, animent la matière picturale conférant ainsi une sensation de vibration.
Shahla Dadsetan qualifie ses toiles récentes de « dessins en peinture ». Les compositions reposent en effet sur un travail du trait, ici d’une extrême finesse dont on peut suivre le déplacement. Les lignes s’entremêlent et ondulent comme sous l’effet d’un souffle d’où émergent des formes spiralées en état de suspension, de flottaison. La dilution des couleurs aux tonalités très douces met au jour une translucidité et une transparence particulières qui contrastent avec les séries précédentes.
On peut également interpréter la référence à la pratique du dessin comme un désir de captation et de transcription d’ondes et de sonorités venant de l’univers. Des sons entrent en correspondance avec la vibration intérieure de l’artiste en train de peindre, dans une sorte de symbiose entre espace mental et espace cosmique.
En raison de tous ces aspects, la peinture de Shahla Dadsetan favorise un regard contemplatif. Chaque toile nous confronte à l’immensité du cosmos, à son mystère, à ce territoire du domaine du rêve et des questions métaphysiques. « Nous sommes des poussières d’étoile » nous rappelle Hubert Reeves
Dans le processus de réalisation des tableaux, l’artiste utilise tous les moyens picturaux pour donner une visibilité et inviter à méditer le monde cosmique, cet au-delà des frontières du monde connu propice à notre imaginaire en dépit des découvertes scientifiques.
Sur un mode sériel, Shahla Dadsetan joue avec les éléments constitutifs de la peinture, le format, la couleur, la ligne. La série des toiles carrées repose sur le contraste noir / blanc. La matière picturale se fait matière vivante faite d’ombre et de lumière, évocatrice de la substance même de l’univers. Saisies dans le mouvement de leur circulation dans l’espace et le temps, des formes apparaissent entre surgissement et effacement, sortes de figures élémentaires consubstantielles au monde cosmique.
Dans une autre série de toiles, on retrouve la prédilection de Shahla Dadsetan pour le noir qui vient irradier par son intensité la couleur rouge, ce qui a pour effet de créer des tensions dans l’espace de la composition qui évoquent l’interaction de la « matière noire » avec d’autres éléments en constante métamorphose. La force expressive de la couleur ainsi que la force du geste dont on devine l’énergie, animent la matière picturale conférant ainsi une sensation de vibration.
Shahla Dadsetan qualifie ses toiles récentes de « dessins en peinture ». Les compositions reposent en effet sur un travail du trait, ici d’une extrême finesse dont on peut suivre le déplacement. Les lignes s’entremêlent et ondulent comme sous l’effet d’un souffle d’où émergent des formes spiralées en état de suspension, de flottaison. La dilution des couleurs aux tonalités très douces met au jour une translucidité et une transparence particulières qui contrastent avec les séries précédentes.
On peut également interpréter la référence à la pratique du dessin comme un désir de captation et de transcription d’ondes et de sonorités venant de l’univers. Des sons entrent en correspondance avec la vibration intérieure de l’artiste en train de peindre, dans une sorte de symbiose entre espace mental et espace cosmique.
En raison de tous ces aspects, la peinture de Shahla Dadsetan favorise un regard contemplatif. Chaque toile nous confronte à l’immensité du cosmos, à son mystère, à ce territoire du domaine du rêve et des questions métaphysiques. « Nous sommes des poussières d’étoile » nous rappelle Hubert Reeves